Les cheveux sont plus grisonnants. Le visage, quelque peu ridé, porte le poids des années, mais le regard reste le même. L'œil du Tigre, l'un des opus du célèbre film américain “Rocky” qui, comme tout le monde le sait, retrace le parcours hors du commun d'un boxeur de seconde zone qui deviendra champion du Monde, aurait pu expliquer pourquoi Joël Hallais - le maître incontesté dans l'art de façonner des chevaux sous la selle - a nommé Uppercut du Rib. Il n'en est rien. S'il l'a appelé ainsi, c'est en hommage à un certain Sydney - véritable chauffeur d'ambiance sur les champs de courses parisiens (devenus au fil des années moribond) et véritable passionné de boxe. Il ne le regrettera certainement jamais. Sans taper dans le vide, le fils du regretté Quadrophénio (un étalon décidément toujours en vogue après la victoire de Scoop d'Yvel dans le Critérium des 5 Ans) est un compétiteur qui fait mal à ses adversaires. Dimanche, il n'a frappé qu'une fois...