-
Prix de quercy+Louis jariel 11/6 Vincennes
Auteur d'un dernier kilomètre de classe, le protégé de Sébastien Guarato Rêve de Beylev a devancé Royal Dream, lui offrant, comme à Eric Raffin, un premier succès dans le Prix du Quercy.
Remporté par Piombino l'an dernier, le Prix du Quercy est l'une des belles épreuves du calendrier de printemps.Deux chevaux rêvaient de victoire : Royal Dream et Rêve de Beylev.La palme a été décernée au second, auteur d'un dernier kilomètre peu ordinaire, comme son rival d'ailleurs.D'une régularité de métronome, le fils de Fortuna Fant inscrit le dixième succès de sa carrière, étonnant même son pilote, Eric Raffin : “Il a démarré, confie-t-il, ce qui est déjà un gros avantage à ce niveau. Il m'a ainsi bien plu. Je l'ai lancé en haut de la montée, et il n'a pas calé, bien au contraire ! C'est un “vrai”, capable de monter encore de catégorie !”Au passage, Rêve de Beylev offre un premier succès à Eric Raffin et Sébastien Guarato dans cette belle épreuve.Inscrit dans le Prix René Ballière, il devra compter sur quelques forfaits pour y tenter sa chance dimanche prochain.Héros malheureux de l'étape du Grand National du Trot, au Croisé-Laroche, Royal Dream obtient une bonne deuxième place, après avoir couvert son dernier kilomètre en 1'10'' pile : “Nous avons concédé trois longueurs à l'intersection des pistes, estime Jean-Philippe Dubois, juste au moment où ça a démarré, il aurait fini plus près du gagnant sinon.”En retrait, Roi Vert conserve, de peu, la troisième place face à Roxane Griff : “Il a perdu du terrain sur une faute au début, apprend, du premier, Jean-Michel Bazire, puis je suis venu prendre la tête, quand la course n'avançait pas, mais il a été nettement dominé. Il est à sa place.”Enfin, à propos de Roxane Griff, Franck Anne regrette : “D'avoir perdu du temps en haut de la montée, derrière un rival en difficulté, car vu sa belle ligne droite, la troisième place était facilement à sa portée.”Sur la brèche depuis son plus jeune âge (2 ans), Sancho du Glay, qui s'impose en force dans le Prix Louis Jariel (groupe II), semble actuellement meilleur que jamais. À tel point que l'on en fait un candidat sérieux au prochain Critérium des 5 Ans…
On sait que le métier d'entraîneur est (parfois) palpitant. Une décharge d'adrénaline pendant la course, une poussée de bonheur une fois le poteau franchi. Les flashs des photographes qui crépitent dans l'enceinte des balances. Et puis voilà. C'est tout ? Oui, enfin presque. Devenu en quelques années l'une des vedettes de sa profession, Sébastien Guarato sait qu'une course en chasse une autre, surtout lorsqu'on s'occupe au cours d'une même après-midi de sept chevaux… Sauf que le succès de Sancho du Glay, qui fait suite à la démonstration de Rêve de Beylev, est du genre à arrêter le temps...
-
Commentaires