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Par kobadhilaire le 12 Février 2011 à 17:29
Préservé par Richard Westerink après sa magnifique victoire dans le Critérium des 3 Ans, Timoko a effectué une rentrée victorieuse à l'occasion du Prix Ephrem Houel ; le Prix de Sélection, le samedi 5 mars, semble lui tendre les bras...
“Le cheval est extra au heat. Le fait d'avoir décompressé après le Critérium des 3 Ans lui a fait le plus grand bien.” Quelques minutes avant de disputer le Prix Ephrem Houel, Richard Westerink affiche un bel optimisme.Dès les premiers mètres, le ton est donné. Timoko part sur un drôle le pied, mais Trotting Race possède également une impressionnante vitesse de base et prend la tête ! “Je n'avais pas envisager ce scénario“ reconnaît Richard Westerink “mais ce n'était pas plus mal dans la mesure où on avait un dos. A mi-parcours, Matthieu Abrivard a repris sa pouliche et je mes suis décalé aussitôt car c'est dans la montée que mon cheval est le plus fort. Et comme d'habitude, je lui ai débouché les oreilles. Dans le dernier tournant, il s'est couché un peu, raison pour laquelle j'ai assuré. Et dans la ligne droite, il est reparti...”1er 8 Timoko M 4 2175 2'35"30 1'11"4 R. Westerink R. Westerink R. Westerink 1,2 1,5 2ème 4 Trotting Race F 4 2175 2'35"69 1'11"6 M. Abrivard Ecurie D J. Baudron 7 5 3ème 7 Torino d'Auvillier M 4 2175 2'37"14 1'12"2 W. Bigeon J. Séché J.-L. Bigeon 23 14 4ème 5 Tornade du Rib F 4 2175 2'37"84 1'12"6 D. Thomain Ecurie Rib Joël Hallais 25 27 5ème 2 Titi Quick M 4 2175 2'38"16 1'12"7 F. Nivard Ecurie Quick Star A. Kristoffersson 22 30 6ème 3 Tabby Point M 4 2175 2'38"17 1'12"7 E. Raffin E. Genin U. Nordin 47 54 7ème 1 Truly Loved F 4 2175 2'39"63 1'13"4 M. Lenoir Lady O'Reilly Cédric Herserant 88 72 dai 6 The Best Madrik M 4 2175 J-Et. Dubois Ecurie des As J-Et. Dubois 13 6,5 En venant dominer Pomerol de Laumac et en réalisant la réduction kilométrique de 1'10''6, Queen's Glory a fourni une performance d'un très haut niveau. Digne d'un Prix de France sans doute. Nous verrons bien dimanche combien Ready Cash et consorts vont marcher. Pas sûr qu'ils aillent plus vite.
Les Dubois font feu au départ, Queen’s Glory étant quasiment plus véloce que Rodrigo Jet à son intérieur et Rocklyn à son extérieur. Renommée d’Obret est tout près, suivie par Palmyre, Quel Amour Dudel et Pomerol de Laumac. Pitt Cade, O’Sullivan, Ricimer, Réjane de Bailly et Roi du Coq viennent ensuite. Bernard Piton reprend Profile de Rossi. Nil s’est élancé à sa main.
Dans la descente, Rodrigo Jet est à la corde, mais ne force pas l’allure, Rocklyn restant volontairement à deux, offrant un dos à Queen’s Glory. Mauvaise opération pour Quel Amour Dudel, parqué à trois, tandis que Roi du Coq profite d’un boulevard pour se rapprocher à la corde. La physionomie est particulière, piège pour certains concurrents. Après environ quatre cents mètres, Ricimer s’enlève. Il y a alors quelques remous au sein du peloton.
Dans la montée, Tony Le Beller décide de tenter quelque chose et accélère, pour se rabattre en tête, à la corde, mais en ayant fait un effort prématuré. C’est au tour de Pomerol de Laumac de se retrouver dans une position inconfortable. À l’intersection des pistes, Eric Raffin le place en tête, tandis que Rocklyn se retire de la course, laissant le voie libre à sa compagne d’écurie Queen’s Glory et contrariant O’Sullivan et Pitt Cade. Quel Amour Dudel est encore là, mais sans trop de ressources.
Au début de la ligne droite, Pomerol de Laumac contre Queen’s Glory, qui, pourtant, paraît avoir la mesure de son rival. Rodrigo Jet s’est porté en troisième position. Quel Amour Dudel est sur ses fins. Roi du Coq, Réjane de Bailly, Profile de Rossi et Palmyre sont en lice pour les places. Tout en penchant à droite, Queen’s Glory domine Pomerol de Laumac, mais moins facilement qu’on ne l’imaginant. Rodrigo Jet est facile troisième, devant Réjane de Bailly qui arrache la quatrième place à Palmyre.Manifestement, dans le quinté de samedi, à Vincennes, Rocklyn n’était absolument pas là pour défendre ses propres chances, mais bien pour assurer le meilleur parcours possible à sa compagne d’écurie Queen’s Glory. Passons le fait qu’en se retirant, Jean-Philippe Dubois a contrarié quelques rivaux. Revenons plutôt sur l’article 76 des courses de trot. Il stipule : « La course est individuelle et chaque concurrent doit défendre ses propres chances ». Son application n’est plus d’actualité et il serait bon de cesser l’hypocrisie qui revient à mépriser le turfiste sans lequel l’institution n’existerait pas longtemps… La pratique, plus courante en plat, mais tout aussi irrégulière au regard du code des courses au galop -mais qui est encore garant de la mise en application de ces textes ?-, est généralement précédée de déclarations sans ambigüité des entourages des chevaux concernés. Il est grand temps de se pencher sur la question au trot, car laisser planer un voile sur une victoire aussi remarquable que celle de Queen's Glory est néfaste pour l'image des courses.
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Par kobadhilaire le 7 Février 2011 à 20:27
Jamais encore l'entraîneur Patrick Labrousse, le jockey Ludovic Mollard et l'éleveur Hugues Borderieux n'avaient remporté un groupe I. C'est désormais chose faite. Leur protégé, Picsou de Villabon, s'est adjugé un Prix de l'Ile-de-France record.
Malheureux dans le Prix Djerid (fautif au début de la ligne droite, alors qu'il avait course gagnée), puis treizième du Prix de Cornulier, Picsou de Villabon retrouvait sa distance préférée (2.175 mètres, grande piste), à l'occasion de ce groupe I. Parti le plus vite, il anime la course à un rythme élevé, seul devant, entre détaché dans la ligne droite, et coupe le ruban sans être menacé.
Verdict du chrono : 1'10''9, nouveau record de la course, à un dixième de seconde du record de la piste (monté) détenu depuis 2008 par Malakite. Une joie commune envahit le clan des vainqueurs : le premier groupe I est enfin là, à la fois pour le jockey, l'entraîneur, et l'éleveur. Deuxième du Prix de Cornulier avec Itou Jim en 2002, Ludovic Mollard rêvait d'un tel succès depuis : “J'avais pris des places dans les groupes I, mais en gagner un, c'est super. Je remercie tous les gens qui ont travaillé autour de moi. J'embrasse ma femme, Charlotte, et mon fils, Enzo, qui a eu un an au premier février. Je remercie aussi Patrick Labrousse, et l'écurie Bazire.”1er 3 Picsou de Villabon M 8 2175 2'34"13 1'10"9 L. Mollard P. Labrousse P. Labrousse 16 17 2ème 10 Priscilla Blue F 8 2175 2'34"94 1'11"2 E. Raffin L. Baudron L. Baudron 3 2,8 3ème 5 Pinson M 8 2175 2'35"34 1'11"4 A. Abrivard Ecurie Jean-Michel Bazire J.-M. Bazire 4,8 3,3 4ème 4 Opaline d'Atout F 9 2175 2'35"78 1'11"6 M. Abrivard Mlle J. Lönnström F. Souloy 12 10 5ème 2 Pretty Jet F 8 2175 2'36"13 1'11"8 Y. Lebourgeois C. Simplice S. Guarato 7 11 6ème 9 Prince de Montfort M 8 2175 2'36"50 1'12" A. Wiels P. Dauphin S. Guarato 23 33 7ème 8 Plenty Pocket F 8 2175 2'36"71 1'12"1 P. Masschaele J. Van Eeckhaute J. Van Eeckhaute 15 25 8ème 6 New des Landes M 10 2175 2'37"34 1'12"3 F. Nivard Mic. Hardy S. Hardy 22 47 9ème 1 Cecena As M 9 2175 2'41"80 1'14"4 R.-C. Larue Ecurie Grenerie M.-J. Ruault 69 131 10ème 7 Paris Haufor M 8 2175 3'06"32 1'25"7 D. Bonne Ecurie Christian Bigeon Ch. Bigeon 5,5 6,5
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Par kobadhilaire le 30 Janvier 2011 à 17:21
Tout a commencé au début du mois de septembre : on apprenait que Ready Cash avait quitté les boxes de Philippe Allaire, l'homme qui en avait fait un parfait cheval classique (succès dans le Critérium des Jeunes et le Critérium des 3 ans notamment), pour ceux de Thierry Duvaldestin. Après une première partie d'année très compliquée (un contrôle positif, une nervosité inquiétante en course et même des problèmes de ferrure), son propriétaire a jeté ce jour-là les bases de la reconstruction.
Tout a continué ce dimanche entre 15h00 et 15h22. Encadré par deux personnes de l'écurie Duvaldestin pendant le défilé, Ready Cash est attendu par Nuit Torride pour se rendre dans son sillage, en sens inverse des autres concurrents, au départ. Jusqu'à moins d'une minute du passage sous les ordres, un membre de l'écurie veille, en plus de Franck Nivard, sur le champion. La méthode a fait ses preuves pour calmer les nerfs du crack.
Tout s'est conclu entre 15h22 et 15h25. Alors que Maharajah part finalement favori, Ready Cash s'élance tout à l'extérieur. Devant, c'est Lana del Rio qui prend les affaires en main. Tandis que Maharajah puis Nuit Torride (en troisième épaisseur) viennent mettre la pression sur l'Italienne, cette dernière, déjà très tendue au défilé, s'enlève avant de mettre un peu de temps à trouver la piste de dégagement. Tandis que Maharajah se retrouve tête et corde, Ready Cash vient à ses côtés sur une deuxième ligne. Le duel tant attendu commence...
Le Suédois contre le Français pour rester au commandement. A l'entrée du virage, Franck Nivard décide de passer franchement à l'attaque. Facile, le fils d'Indy de Vive fait très belle impression. Comme il le soulignera à l'issue de la course, son pilote avait remarqué que Maharajah avait un peu de mal en tournant. A l'entrée de la ligne droite, Ready Cash compte donc un bon sulky d'avance sur son rival et semble devoir s'envoler. Mais, averti que la mécanique de très haute précision qu'il a entre les mains reste capable de se dérégler à tout moment, Franck Nivard n'en rajoute pas. Inquiète elle aussi, la foule retient son souffle. Maharajah n'en a que faire et, replacé sur les extérieurs, revient comme une fusée dans la ligne droite. Ce sera insuffisant ! Dans l'excellente réduction de 1'12''1 (à un dixième seulement du record d'Offshore Dream en 2007), Ready Cash décroche les étoiles...
Philippe Allaire, à l'origine de tout mais que l'on ne peut s'empêcher de sentir un peu « frustré » de ne pas avoir participé plus activement le jour J, et Thierry Duvaldestin peuvent alors se rendre un hommage mutuel et sincère. Un crack comme Ready Cash méritait bien deux hommes de cheval parmi les meilleurs pour s'occuper de lui.
Derrière les deux premiers rôles de la course, Olga du Biwetz confirme sa formidable régularité en prenant la troisième place en retrait. Quel mois de janvier pour la pensionnaire de Fabrice Souloy. Oyonnax perd son titre avec les honneurs : quatrième, le protégé du trio Ahres-Brazon-Ernault a fait sa course. Son driver expliquera, à l'arrivée, que face au phénomène Ready Cash, ils ont fait de leur mieux. Son dauphin de l'an dernier, Quaker Jet, termine un rang derrière. Seul 5 ans au départ, Sévérino prend une prometteuse sixième place.
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Par kobadhilaire le 29 Janvier 2011 à 20:58
Immense favori du Prix du Luxembourg (groupe III, 2.100 m), support du quinté du jour, Rapide Lebel n’a pas fait faux bond à ses nombreux supporters. A défaut de Prix d’Amérique, le meilleur hongre de France a remporté, ce samedi à Vincennes, ce prix de consolation dans son style caractéristique.
Il n'y en avait que pour lui ! Dernier concurrent à sortir des écuries, suivi par une longue cohorte d'aficionados, Rapide Lebel était la star annoncée de ce Prix du Luxembourg. Sur la piste, la star a assumé son statut et emmené tout l'argent mis sur son dos (1,5/1 en cote finale) à la victoire au poteau. Parti moyennement malgré le numéro 4 derrière la voiture, le fils de Ginger Somolli laisse Ismos FP assurer les affaires courantes au départ. Cela ne va pas durer longtemps... Décalé par Eric Raffin dès le premier virage, Rapide Lebel se rabat en tête en haut de la montée. Tête et corde, il impose le style qu'on lui connaît. Alors qu'il compte déjà deux sulkies d'avance sur le reste du peloton à l'entrée de la ligne droite, le pensionnaire de Sébastien Guarato contrôle l'opposition jusqu'au poteau. Rapide Lebel empile donc un sixième succès consécutif et devrait désormais être revu dans le Prix de l'Union Européenne (groupe II, 3.000 m, 5 mars) puis dans le Grand Prix d'Oslo (groupe I, 2.100 m, 15 mai).
Auteur d'une bonne ligne droite pleine piste, au point que l'on a pu croire un instant qu'elle pourrait venir menacer le phénomène, Opaline d'Atout a parfaitement joué son rôle de premier opposant. Deuxième, en net retrait du lauréat, au poteau, la pensionnaire de Fabrice Souloy a tenu sa partie. Bien parti, Brioni a montré un joli regain de forme pour s'emparer du second accessit juste devant Look MP, seul concurrent de la deuxième ligne à rentrer dans le quinté. Eliminé de peu du Prix d'Amérique, le protégé de la famille dell'Annunziata a montré qu'il avait sa place au plus haut niveau. Un autre Italien, Ismos FP, arrache la cinquième place à Tinita Love et vient pimenter les rapports.
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Par kobadhilaire le 23 Janvier 2011 à 17:26
Estimée mais jamais considérée comme l’un des tout meilleurs chevaux de Vincennes, Olga du Biwetz a remporté ce dimanche le Prix de Cornulier en laissant une formidable impression.
> Et Olga s'est envolée...
Placée dans le sillage des animateurs dès le passage des tribunes, la pensionnaire de Fabrice Souloy attend son heure dans ce Prix de Cornulier 2011 : elle va venir... A trois cent mètres du poteau, Olga du Biwetz et Anthony Barrier transpercent en effet le peloton pleine piste et filent vers un succès qui va marquer les exprits. Faisant tourner sa cravache dans les airs, Anthony Barrier sait, alors qu'il reste encore cent mètres à faire, que sa partenaire est dans un jour exceptionnel ce dimanche. Pour son retour au monté après presque deux ans d'absence, la jument élevée par Nathalie Chatelain enlève donc le plus beau succès de sa carrière. Bien que très régulière, Olga du Biwetz semblait, pour beaucoup, barrée par meilleurs qu'elle dans les plus grandes épreuves. Cette victoire et plus encore la manière avec laquelle elle est obtenue démontrent que la fille de Cezio Josselyn est une grande, une très grande même.
> La 200ème de Barrier
L'entourage de la championne, visiblement très ému, ne semblait presque ne pas y croire. Après être tombé dans les bras de son lad en pleurs, Fabrice Souloy rend hommage à sa « jument vraiment incroyable, encore là en janvier après avoir très bien couru en novembre et en décembre. » Alors que Nathalie Chatelain avoue avoir « été très stressée au point de ne pas oser regarder la course », Anthony Barrier, qui remporte le 200ème succès de sa carrière (le plus beau sûrement), souligne qu' « la jument a eu une carrière formidable et qu'elle méritait bien de remporter une course comme le Cornulier. » Gentleman, il a tenu à associer à cette victoire Eric Raffin, le driver d'Olga du Biwetz à Vincennes ces dernières semaines.
> Scipion et Oyonnax ne déméritent pas
Eric Raffin, justement, prend le premier accessit avec une formidable Priscilla Blue qui a rendu son pilote très heureux lui aussi. Très concentré avant la course, Franck Nivard a, pour son retour, pris le deuxième accessit avec Scipion du Goutier. Quand on sait d'où le champion de Jacques Seror revient, on ne peut pas parler de contre-performance, loin de là. Terminant quasiment sur la même ligne que ces deux-là, Oyonnax, longtemps en cinq-sixième position, décroche la quatrième place. Trop rapidement le nez au vent, l'Amérique reste en point de mire pour le pensionnaire de Vincent Brazon. Quarla bat d'un rien Pinson, en tête jusqu'à trois cents mètres du poteau, pour la cinquième place. Après avoir attaqué dans le bas de la montée, Paris Haufor s'est perdu dans ses allures.
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